Lettre au directeur des galeries La Fayette  
 
Monsieur

Apres « les filles dans la vitrine », les Galeries Lafayette nous continuent leur jeu du « plus dégradant que moi, tu meurs » et voici donc, dans les vitrines, à deux encablures de Noël, les photos les plus laides du photographe le plus tarte de la place de Paris, acceptées par le responsable le plus pervers du monde. Je suis un homme normal, j’aime les femmes. Mais là, ils vont me faire virer ma cuti, et je vais me pacser demain sans tarder. Quelle horreur : des couleurs vives, des fonds à l’américaine, froids, secs, rigides, des femmes dénudées, mais laides, à faire fuir un régiment de hussards, et la seule qui soit présentable, si j’ose dire, se masturbe ! C’est une atteinte à la dignité de la femme et de l’être, et à ma liberté de regard et de pensée : Ça me salit.

Remuons-nous, n’acceptons pas ce culte du laid dans tous les domaines, du pervers, de la déviance à tout prix. Il y a d’autre choix possibles que la facilité, la décadence et l’acceptation à priori de l’anormalité. Dans quel monde vont vivre mes enfants ? Je n’accepte pas qu’ils se fassent écraser et dénaturer par tous ces mal-elevés, pervers et égoïstes.

Sous couvert de l’originalité et de la créativité, plutôt que de se complaire dans l’abject et la promotion béate de la marginalité, il vous faudrait plutôt, Monsieur le directeur, rechercher les moyens qui allient marketing et élévation de l’esprit.

En attendant, Messieurs les nuls, je ne vous salue pas, j’irai dorénavant faire mes achats ailleurs et je demande à tous ceux qui ont des tripes de faire comme moi :

Boycottez les Galeries Lafayette !