Le notaire.  
 
Paris le 26 juillet 1997
Monsieur,


Je reçois avec stupeur le nouveau relevé de compte que vous me présentez. J'y remarque que le 28-6-96 pour une donation entre époux, vous vous êtes permis de me demander un acompte de 2000 francs pour un acte qui se révèle aujourd'hui valoir 732 francs, alors que vous aviez déjà 10289,1 francs sur ce même compte et que vous ne régularisez ce compte qu'aujourd'hui, soit plus de six ans et demi plus tard et uniquement parce que j'ai demandé des explications sans lesquelles cette somme était perdue, du moins pour moi.

A défaut d'excuses de votre part, je me permets donc de vous demander de me verser des intérêts décents cumulés et non le ridicule 1% sur 4 ans que vous me comptez sur cette somme de 102 89,1 francs que vous détenez abusivement, ainsi que je l'écrivais dans ma précédente lettre, depuis six ans et demi, date de l'achat de mon appartement actuel (26-11-90). Mon argent, je le place à 10% cumulable, soit 8850 francs d'intérêts.

Le fait que vous ayez ouvert deux comptes à mon nom, certes composé, ne change rien à mes remarques qui portent toutes sur le même compte, et qui démontrent un suivit inexistant des comptes de vos clients.

A défaut d'un règlement rapide de cette affaire, je me verrai dans l'obligation d'en saisir la chambre des notaires.