Georges Sand la décrit ainsi : "C'était une musette si grande, si grosse, si belle, que c'était de vrai une chose merveilleuse, elle avait double bourdon et tout le bois de l'instrument qui était de cerisier noir, crevait les yeux par la quantité d'enjolivures de plomb luisant comme de l'argent fin. Le sac à vent était d'une belle peau, chaussée d'une taie d'indienne rayée bleu et blanc." |
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Et encore : " J'ai vu Chopin, un des plus grands musiciens de notre époque, et madame Pauline Viardot, passer des heures à transcrire quelques phrases
mélodiques de nos chanteuses et de nos sonneurs de cornemuses.
A bien prendre, l'oeuvre est impossible, Très peu de chants ayant une valeur originale et une ancienneté établie sont complets aujourd'hui.
Nous avons au coeur de la France, ici en Bourbonnais, la tonalité des cornemuses qui est intraduisible. L'instrument est incomplet, et pourtant, le sonneur sonne en majeur et en mineur sans s'embarasser des impossibilités que lui présenterait la loi. Il en résulte des combinaisons mélodiques d'une étrangeté qui parait atroce et qui est peut-être magnifique".
Le luthier Jean Sautivet a developpé un style de cornemuses incrustées d'étain et un style de cornemuses baguées cornées, décorées de fines ciselures gravées dans le bois, styles qui sont aujourd'hui trés recherchés par les sonneurs.
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Et, dans le meme ouvrage, on trouve le détail des décorations sculptées dites "Sautivet". |
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